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Mot du maire

Bonjour à vous chères citoyennes et chers citoyens,

J’espère que vous avez passé un bel été, et que vous avez pu profiter des nombreuses infrastructures et des activités mises à votre disposition. Nous voilà déjà arrivés à cette période que l’on appelle « la rentrée ». Un moment de l’année qui évoque le renouveau, mais également pour plusieurs, le retour à une certaine routine après une saison de légèreté estivale. 

Cette période symbolise aussi la rentrée des classes et l’annonce prochaine d’une saison colorée et bien animée. Je souhaites une excellente rentrée scolaire à nos étudiants et à tout le personnel enseignant et de soutien. N’oubliez pas chers automobilistes, nos jeunes vont déambuler dans les rues lors de leurs déplacements vers l’école et permettez-moi de vous rappeler de respecter les limites de vitesse, particulièrement près de l’école et du Centre de la Petite Enfance.

Suite aux pluies diluviennes du 9 août dernier, nous avons malheureusement vécu une période extrêmement éprouvante pour les personnes situées aux abords de la rivière L’Assomption et je tiens sincèrement à manifester notre plus grande compassion aux individus qui ont vécu une deuxième inondation de la sorte à trois mois et demi d’intervalle. 

Chacun y va de sa théorie dans les facteurs qui influencent le niveau de la rivière qui grimpe de façon fulgurante depuis quelques années. Certes, la déforestation peut y jouer un rôle important, mais il faut aussi tenir compte du règlement provincial sur l’aménagement durable des forêts qui vient édicter les normes de calcul de débit lors d’installation de nouveaux ponceaux. En effet, pour la gestion hydrographique, le règlement exige que lors de l’installation de nouveaux ponceaux, un calcul de débit approuvé par un ingénieur soit réalisé, en tenant compte du bassin versant, des pentes, du type de sol et des milieux humides situés en amont du ponceau servant de zones de rétention. De cette façon, les ponceaux sont adaptés au mètre cube seconde des fortes pluies que nous recevons aujourd’hui. La preuve en est que depuis que le Conseil a décidé de se doter d’un plan quinquennal d’amélioration de nos rues et chemins municipaux, les dommages à nos infrastructures modifiées sont presque nuls et correspondent à une très grande économie dans les finances publiques. Cependant, la surdimension exigée par le règlement (RADF) protège les infrastructures routières, mais dirige l’eau dans les cours d’eau alimentant la rivière L’Assomption beaucoup plus rapidement, car il y a très peu de rétention à l’avant du ponceau. Lors de pluies diluviennes comme nous avons connues dernièrement avec plus de 100 mm en 24 heures, le sol devient rapidement saturé, surtout dans les endroits où celui-ci est très près du roc en profondeur, accélérant la descente de l’eau vers la rivière. 

Depuis plusieurs années, une partie au nord de notre territoire est claimée, ce qui, selon le Ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF), confère à son titulaire le droit exclusif de chercher toutes les substances minérales du domaine de l’État, à l’exception du sable, sauf le sable de silice utilisé à des fins industrielles, du gravier, de l’argile et des autres dépôts meubles, ainsi que des résidus miniers inertes sur le territoire qui en fait l’objet.

Comme nous l’apprenions dans le Journal de Montréal du mardi 13 août dernier (et je l’ai appris en même temps que vous) un prospecteur, la compagnie NI-CO Énergie, pourrait avoir découvert un important gisement de minerai à Saint-Côme tel que du cuivre, du nickel et du cobalt. 

Nos gouvernements prônent haut et fort qu’ils veulent créer de la richesse et faire avancer l’économie, mais il est clair pour moi que cela ne doit pas se faire au détriment de notre territoire. Nous ne voulons pas de ce projet. Nous nous sommes engagés dans la voie de l’écotourisme responsable. Ce n’est certainement pas pour permettre à une mine de venir polluer nos lacs et nos milieux naturels. 

À cet effet, une coalition regroupant diverses associations de lac de Notre-Dame-de-la-Merci, de Saint-Donat et de Saint-Côme, de même que les municipalités, va se mettre en place pour dire haut et fort à nos gouvernements que nous ne voulons pas de ce projet sur nos territoires et qu’il n’y aura aucune acceptabilité sociale de notre part. Je serai en mesure de vous tenir informés des développements de ce dossier prioritaire, au fur et à mesure qu’il évoluera, mais vous pouvez compter sur moi pour défendre nos intérêts communs.

Dans un autre ordre d’idées, j’ai reçu plusieurs témoignages de personnes qui se disent incommodées par le bruit incessant des voisins environnants, que ce soit par leur musique à tue-tête, les bruits de construction et d’entretien mécanique très tôt le matin et aussi très tard le soir. À cet effet, le Conseil municipal a déposé à la séance régulière du mois d’août un avis de motion visant à réviser son règlement # 339-2000 afin d’ajuster et de modifier certaines dispositions applicables au bruit dans son règlement de nuisances. La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres…

Je vous souhaite à tous un bel automne. Profitez bien de toute la beauté que les paysages de Saint-Côme peuvent vous offrir et amusez-vous durant cette belle saison qui arrive, car l’automne est une deuxième saison où chaque feuille est une fleur !

Martin Bordeleau, maire